Suivi des pratiques de soins pour les enfants promues

Il s'agit d'un indicateur composite résumant le nombre de pratiques essentielles en matière de soins aux enfants (y compris l'alimentation des enfants) suivies par les personnes qui s'occupent d'eux. Voir les exemples ci-dessous.

Menez des entretiens individuels avec un échantillon représentatif de prestataires de soins afin d'évaluer s'ils suivent des pratiques importantes en matière de soins aux enfants (y compris l'alimentation) que votre projet promeut (et qui ne sont pas couvertes par d'autres indicateurs). Les pratiques évaluées doivent être identifiées par une évaluation participative et être systématiquement abordées par les activités du projet. Voici quelques exemples de ces pratiques: donner aux enfants des petites collations (par exemple des fruits locaux); donner aux enfants de la nourriture dans leur propre assiette (pour s'assurer qu'ils mangent leur part); allaiter même lorsque la mère est malade (par exemple en raison d'un rhume); ou s'assurer que l'enfant ne reste pas dans des zones contaminées par des excréments d'animaux.

Pour calculer la valeur de l'indicateur, divisez le nombre de soignants qui suivent le nombre minimum de pratiques promues (par exemple, au moins 3 pratiques sur 5) par le nombre total de soignants interrogés. Multipliez le résultat par 100 pour le convertir en pourcentage. À moins que les pratiques ne soient très faciles à suivre (ou déjà très répandues), votre indicateur devrait s'attendre à ce que les gens suivent environ 60 % des pratiques promues. Voici un exemple d'indicateur : "75 % des personnes s'occupant d'enfants suivent au moins 3 des 5 pratiques promues en matière de garde et de soins aux enfants". Cependant, l'objectif doit toujours être fixé en fonction du contexte local et du concept de l'intervention. 

Ventilez les données en fonction de la richesse et d'autres critères pertinents.

1) La mère de l'enfant est considérée comme la "personne qui s'occupe de l'enfant" (à moins qu'elle n'ait été remplacée par quelqu'un d'autre). Ce n'est que dans des cas spécifiques que nous identifions d'abord la personne qui a le plus d'influence sur le ménage et que nous l'interrogeons ensuite.